Foot : tops et flops de la première demi-saison de Ligue 1

Publié le 27 Décembre 2009

C'est bientôt 2010. La coutume est tenace, en fin d« année on se tape toujours la même chose : “Le Père Noël est une ordure”, “le grand bêtisier”, “la soirée du 31” avec Arthur, et la rétro 2009. Histoire de coller à “ l'actualité ”, la Ligue 1 mérite qu'on revienne un peu sur sa première moitié de championnat. Il y a eu du lourd et du moisi.

L'entraîneur de Bordeaux, Laurent Blanc, face au PSG le 5 décembre (Olivier Pon / Reuters)

Les tops

Montpellier. Fraîchement promu de Ligue 2 cet été, le club Héraultais sentait la récupération à plein nez : un recrutement de clodo (Jeunechamp, Dernis, Pitau, Spahic) greffé à l'équipe de l'an dernier, Courbis en moins. On n'attendait pas grand chose de la bande à Nicollin. Force est de constater que le MHSC est la révélation de ce début de saison. A l'image du Bosniaque Spahic, les Montpelliérains se sont montrés solides et disciplinés. Pas un club de “tarlouzes”, hein Loulou…

Lisandro Lopez - Hugo Lloris. Si Lyon peut se vanter d'être encore dans le Top 5 et qualifié pour les huitièmes de finale de Ligue des champions, il le doit en grande partie à ses deux talents. Acheté la peau du scrotum à Porto, l'Argentin a très vite justifié son prix. Sûrement le meilleur attaquant à avoir évolué en France depuis une décennie. Buteur, travailleur, leader, Lisandro est parfait. Sauf cette barbe de merde à la rigueur. Quant à Hugo Lloris, il a démontré en quelques matches pourquoi il est titulaire en Bleu. Un monstre.

Lille. Début novembre, le Losc pointe à la 15e place. Le sort de Rudi Garcia semble scellé. Direction les Assedic, illico presto. Mais c'était sans compter sur le réveil des Dogues. Des buts à la pelle, un Gervinho XXL, Frau qui score, De Melo qui retrouve un physique, Cabaye qui sort du bois, Landreau serein, l'équipe lilloise a tout balayé sur son chemin. La Ligue 1 est conquise. Le Losc passera les fêtes dans le top 5, et c'est tant mieux.

Bordeaux. Champion 2010. Un quart de finale de Ligue des champions au minimum, tout est dit.

Benoît Pedretti. Comme quoi, on peut avoir une coupe d'adolescent, regarder Gulli, avoir la dentition de Roger Rabbit et porter une équipe. On a enfin retrouvé le Pedretti des années Sochaux. Avec son jeu long, Benoît a grandement contribué à la place de leader des icaunais au milieu de l'automne. Benoît n'est pas une “tarlouze”, hein Loulou…

La Gourcuff's touch. Gameiro, Vahirua, Mvuemba, Koscielny. Oui, Christian Gourcuff vend du rêve au Moustoir pour 8 euros. Le jeu et uniquement le jeu, le reste on s'en fout. Doit-on préciser pour le rejeton ?

Valenciennes. On peut s'inspirer du Barça et développer du beau jeu avec Samassa dans le rôle de Zlatan.

Grenoble. 11 défaites de suite en Ligue 1. Qui dit mieux ? Respect messieurs.

Lyon - Marseille (5-5). 18 sur Canal +. Elèves sérieux et motivés. Continuez vos efforts pour le second semestre.

Fabrice Abriel. C'est l'histoire d'un mec formé à Paris qui s'épanouira à 30 piges au Vélodrome. Catalogué bon joueur de Ligue 1, Fabrice Abriel aura attendu la trentaine pour avoir sa chance dans un grand club français. Véritable locomotive marseillaise depuis le début de saison, l'ancien Lorientais distribue ses caviars et ratisse large. Monstrueux par moment, le natif de Suresnes surprend. Dire qu'il ne dispute que sa quatrième saison en Ligue 1…

 

L'entraîneur de Lyon, Claude Puel, le 16 décembre face à Boulogne (Robert Pratta/Reuters)

Les flops

Saint-Etienne. Deux présidents, deux dirigeants, deux entraineurs, aucun joueur. Le public de Geoffroy Guichard a du mérite. Continuer à vivre dans une ville où la lose est érigée en talent, c'est de la torture mentale. La prophétie avait raison, Perrin n'a pas passé l'hiver.

L'arbitrage. PSG - Lyon, Sochaux - Nice, PSG - Auxerre, France - Eire, l'air des pelouses françaises ne sied pas aux arbitres. Allez comprendre…

Paris SG. Nouveau président, nouvel entraineur, nouveaux joueurs, pour quels résultats ? Le néant ou presque. Malgré les coups de gueule d'Antoine Kombouaré, les années de Makélélé, le passeport d'Edel et Jean-Eudes, les Parisiens vont finir la saison à la 9e place. Le pire, c'est que tout le monde s'en fout.

Fernando Morientes. 50 ans, 1 but, 382 minutes jouées, 3 maillots vendus.

Eidur Gudjohnsen. 50 ans, 0 but, 453 minutes jouées, 123 euros au Casino.

Hatem Ben Arfa. “ Tu me casses les couilles ” Friedrich Wilhelm Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra (1883).

Le corps de Guillaume Hoarau. Aux portes des Bleus en mars, titulaire à l'hôpital de la Pitié Salpetrière depuis avril.

Lyon. Y'a quelqu'un aux commandes ?

 

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Source  Rue89.com

Rédigé par jeanfrisouster

Publié dans #citoyens d'europe

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