Le Pnud dément avoir confié une mission à Ségolène Royal

Publié le 3 Septembre 2009

La présidente de Poitou-Charentes avait assuré vendredi que le responsable du Programme des Nations Unies pour le développement lui avait confié une fonction de représentation.


 

Ségolène Royal.

Ségolène Royal. (© AFP photo AFP)

La revendication par Ségolène Royal (PS) d’un rôle joué auprès du Programme des Nations unies pour le Développement a suscité mardi un démenti de cet organisme et les railleries de l’UMP qui l’a accusée de «mensonge».

Vendredi, en ouvrant l’université d’été de son parti, la présidente de Poitou-Charentes avait assuré que «le responsable du programme des Nations Unies pour le Développement» lui avait demandé «et j’en suis très honorée, d’être la représentante mondiale au niveau des Nations unies pour la coopération décentralisée sur les énergies renouvelables».

«C’est à ce titre que le 21 septembre, je serai à l’ONU pour représenter ces régions du monde pour la préparation du Sommet de Copenhague», avait poursuivi l’ex-candidate à la présidentielle.

«Mensonges», ont accusé mardi Frédéric Lefebvre et Dominique Paillé, porte-parole et porte-parole adjoint de l’UMP. «Elle est aujourd’hui démasquée car contrairement à ce qu’elle affirme, elle n’est en rien ambassadrice officielle du PNUD».

«Tout est bon pour elle pour essayer d’attirer les lumières médiatiques sur son immodeste personne», a poursuivi l’UMP dans un communiqué. «Les Français ne manqueront pas d’apprécier ce comportement qui démontre son manque de respect à leur endroit et la piètre idée qu’elle se fait des institutions internationales».

Interrogée par l’AFP, la directrice du PNUD à Genève, Cécile Molinier, a démenti que Ségolène Royal jouisse d’une fonction ou d’un titre particulier accordé par le PNUD, expliquant que le département des partenariats du PNUD avait pris contact avec elle en sa qualité de présidente de région, comme il le fait avec d’autres responsables, «ni plus ni moins».

Mme Molinier s’est déclarée «étonnée» de ces nouvelles déclarations car Mme Royal s’était déjà prévalu d’une relation privilégiée avec le PNUD qui avait fait une mise au point.

Le directeur de la plateforme pour les partenariats innovants du PNUD a précisé à l’AFP que Mme Royal avait été invitée à participer (mais pas sur une tribune) à un «évènement parallèle» organisé par une ONG à l’ONU à New York le 21 septembre où une déclaration sur les énergies renouvelables doit être lue au nom des présidents de région du monde entier.

Le cabinet de Mme Royal avait assuré le 18 juin qu’elle avait été chargée par le PNUD «d’oeuvrer à la reconnaissance de l’action des régions, aux côtés des Etats centraux, comme élément clef dans la lutte contre les changements climatiques».

Le lendemain, le PNUD précisait avoir «effectivement eu des discussions» avec Mme Royal mais affirmait qu’elle n’avait «pas été désignée ambassadrice du PNUD ».


(Source AFP) et Liberation.fr

Rédigé par jeanfrisouster

Publié dans #citoyens du monde

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